Le stade phallique

Publié le par Psyclanel

  Ce stade qui vient après les stades oral et anal se caractérise par une unification des pulsion spartielles. Cette notion de stade phallique apparaît chez Freud vers 1923 dans ‘‘l’organisation génitale infantile’’.

   A ce stade, l’enfant qu’il soit garçon ou fille ne connaît qu’un seul organe génital, l’organe mâle et le couple d’opposé qui prédomine est phallique/châtré.
Cette idée du primat du phallus apparaît déjà dans ‘‘trois essais sur la théorie de la sexualité’’ en 1905 dans laquelle on retrouve deux thèses;
La libido est de nature masculine aussi bien chez la femme que chez l’homme.
La zone érogène chez la fille, est le clitoris équivalent du gland chez le garçon.

Selon Freud, on peut caractériser la phase phallique;
1)- Le couple d’opposé existant au stade anal, activité/passivité, se transforme en phallique/châtré et ce n’est qu’à la puberté qu’il deviendra masculinité/féminité.
2)- Par rapport au complexe d’Oedipe, le stade phallique est essentiel car pour le garçon le déclin de l’Oedipe est lié à la menace de castration qui tient à son zizi par dessus tout d’une part, et d’autre part, pour la petite fille de la découverte qu’elle n’a pas de zizi, complexe de castration.
3)- Il existe, chez la fille, une organisation phallique qui, à la constation que la petite fille n’a pas le phallus va susciter le désir de l’avoir, l’envie de pénis. Avec comme choix d’objet d’amour, le père qui pourra fantasmatiquement le donner à la fille et un sentiment négatif vis à vis de la mère qui ne lui a pas donné.

Il correspond au moment culminant et au déclin du complexe d’Oedipe, le complexe de castration y est dominant.

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