Jacques Lacan

 Jacques-Marie Emile Lacan est né le 13 avril 1901 à Paris d’une mère, catholique, apparentée à une riche famille de vinaigriers orléanais et d’un père , Alfred fils de Julie Dessaux, qui en était un des représentant de commerce de cet firme.
  Il fut le premier enfant du couple et porte le prénom Marie, celui de sa mère et Emile qui est aussi bien celui de sa mère que de son grand père paternel.
  Il eut un frère qui naquit un an après lui et qui mourût deux ans plus tard d’une hépatite. Puis en 1903, à Noël, naissait sa soeur, Madeleine, Marie Emmanuelle puis en 1908, également à Noël, un frère Marc.
  En 1918, au retour de la guerre de son père, il ne reconnut pas en cet homme le père si gentil qui l’avait quitté et qu’il aimait.
  Jacques  Lacan fit sa scolarité au collège Stanislas à Paris, qu’il intègre en 1907, il y fut un élève brillant, à l’âge de 14 ans, il découvre l’oeuvre de Spinoza puis reçoit l’enseignement philosophique de Jean Barusi.
  A vingt ans, il lit Nietzsche en allemand. Il écrira une éloge de Nietzsche qu’il fera lire  par son frère devant les autorités du collège Stanislas.
  Son frère, lui, rentrera dans les ordres pour une vie monacale à l’Abbaye de Hautecombe chez les bénédictins. Lacan acceptera très mal cet engagement et ne retourner ajamais plus à Hautecombe. Au même moment, sa soeur se mariera à un descendant de la famile Lacan et partira pour de longues années en Indochine. Les liens familiaux étaient donc rompus.
  C'est contre l'avis de son père qu'il débute des études de médecine et de psychiatrie. Lors de ses premières années étudiantes, il fréquente des cercles aussi opposés que les surréalistes et l'action française, tous se caractérisant par une position anticonformiste prononcée et une attention particulière au problème du langage.        À cette époque, le freudisme prenait un élan considérable dans tous les secteurs de la pensée française. Deux modalités d’introduction de la psychanalyse cohabitaient en France: la voie médicale, dont les pionniers avaient fondé, en 1926, la Société Psychanalytique de Paris (SPP) et d’autre part, la voie intellectuelle, celle des philosophes, des artistes et des avant gardes littéraires. Du côté des mouvements intellectuels et artistiques surréalistes, on accepta plus aisément l’élargissement de la doctrine à la sexualité, on refusa de considérer le freudisme comme une culture germanique et on défendit volontiers le caractère profane de la psychanalyse.
   Jacques Lacan fit sa première présentation de malade à la Société neurologique à l’âge de 25 ans, le 4 novembre 1926, le  jour même où fût fondée la SPP. Il accomplit ensuite un parcours classique, passant de la neurologie à la psychiatrie.
   Entre 1927 et 1931, il étudia la clinique des maladies mentales et de l’encéphale à l’hôpital Saint-Anne puis séjourna à l’Infirmerie Spéciale de la Préfecture de Police, où étaient amenés en urgence les sujets "dangereux".
  
  Le 2 novembre 1928, Lacan présente à la Société neurologique un cas intitulé "Abasie chez une traumatisée de guerre". Ce fut le seul cas d’hystérie auquel Lacan associa son nom pendant sa période de formation en psychiatrie.

   En août 1930, Lacan se rendit pour un stage de deux mois à la célèbre clinique du Burghözli d’Auguste Forel, de Carl Gustav Jung et d’Eugène Bleuler. Lacan travailla alors sous la direction de Hans Maïer, le successeur de Bleuler.
  
  De 1931 à 1933, Lacan travailla à l’hôpital Henri-Rousselle, secteur le plus avancé de la recherche psychiatrique, et obtint son diplôme de médecin légiste.

  En 1932, il publie sa thèse de doctorat; «De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité» Sa patiente, Aimée était la mère de Didier Anzieu (voir les grands auterus) qu’il aura en analyse plus tard, sans le savoir. Cette thèse fut en contradiction avec les    Il faudra deux ans encore à Lacan pour prendre en compte la démarche surréaliste et opérer à partir de là une synthèse entre la découverte freudienne et le savoir psychiatrique.
Cette thèse reflète en partie l'influence des surréalistes qu'il fréquente. En analyse avec Rudolph Loewenstein, il intègre la Société psychanalytique de Paris (SPP) en 1934 et en est élu membre titulaire en 1938.
Pendant ces années d’apprentissage, trois maîtres très différents influencèrent le jeune Lacan.
Georges Dumas, ami de Pierre Janet, titulaire de la chaire de psychopathologie à la Sorbonne, qui était un redoutable adversaire de la psychanalyse.
Henri Claude, le patron incontesté de la clinique des maladies mentales à Sainte-Anne, grand rival de Georges Dumas dont il rejetait l’antifreudisme.
Gaëtan Gatian de Clérambault, ni partisan, ni hostile à la psychanalyse, il était le médecin chef de l’Infirmerie Spéciale des aliénés de la Préfecture de Police. Il construisit durant les années vingt, l’édifice du syndrome d’automatisme mental à une époque ou le groupe de Henry Claude s’orientait dans une direction opposée. Il considérait que l’automatisme mental était le point commun des psychoses.
C'est aussi durant les années 1930 qu'il participe au séminaire d'Alexandre Kojève sur Hegel. Non seulement ce séminaire est un lieu de rencontre entre des personnalités très différentes (Raymond Aron, Raymond Queneau, Jean Hyppolite, Maurice Merleau-Ponty, Georges Bataille etc.) mais c'est aussi un lieu de formation intellectuelle très important pour Lacan, qui reprend à Kojève nombre de ses conceptions, concernant le désir humain comme désir de désir, ou la dimension, primordiale pour Lacan comme pour Kojève, de la reconnaissance, voire même ses affirmations sur la nature imaginaire du moi.
   En 1933 avec le passage à Paris des psychanalystes berlinois vers les états unis lui permit de rencontrer R. Loewenstein qui fut son psychanalyste. Il est nommé membre adhérent de la Société psychanalytique de Paris. Il en devient membre titulaire en 1938.
  Du point de vue sentimental, c'est en 1933 qu'il rencontre Marie-Louise Blondin, qui devient sa première épouse le 29 janvier 1934. Ils ont trois enfants : Caroline (née en 1937), Thibaut (né en 1939) et Sybille (née en 1940). Il tombe ensuite amoureux de Sylvia Maklès, encore mariée à Georges Bataille et donc portant son nom, bien que séparée de lui depuis 1933. Ils ont leur premier enfant, Judith, en 1942, alors qu'ils sont tous deux encore mariés, ce qui pousse l'épouse de Lacan à demander le divorce, prononcé vers la fin de la guerre.

  Le monde de la psychanalyse française était scindé en deux groupes de pensée et on attendait de Lacan qu’il apporte un souffle nouveau.
Lacan fera alors sa première grande publication en 1936 avec le stade du miroir au congrés international de psychanalyse.
Lacan suspend toute activité d'enseignement pendant l'occupation, il continue uniquement son activité de psychanalyste privé. Ce n'est qu'après la guerre que le mouvement psychanalytique français, très mal vu des nazis comme tout ce qui touchait à la psychanalyse, peut recommencer à vivre. Dans cette après-guerre à peine commencée, la figure de Lacan prend soudainement une importance qu'elle n'avait pas auparavant, ne serait-ce que par effet d'aspiration : il fait partie des quelques titulaires d'avant-guerre n'ayant pas eu à choisir l'exil.

  C'est après la seconde guerre mondiale que son enseignement de la psychanalyse prend une importance considérable. L'aspect polémique de certains de ses thèmes (le retour à Freud), ses idées structuralistes, les innovations dans la technique de la cure (ou, selon le point de vue, les entorses à celle-ci, comme les séances courtes) vont amener plusieurs scissions avec la SPP et les instances internationales. Poursuivant ses recherches, Lacan enseigne quasiment jusqu'à sa mort : successivement à l'hôpital Sainte Anne, à l'École normale supérieure, puis à la Sorbonne.
  C'est à la fin des années 1940 et au début des années 1950 que le sujet des « séances courtes » commence à être traité par Lacan. Il s'agît en fait à l'époque plus de séances de longueur variable (basée sur la scansion) que de séances véritablement courtes - comme vers la fin de sa vie où il donne des séances de quelques minutes à peine. 

  En 1951,
Lacan reçoit un premier avertissement concernant ces séances . À la suite de la rébellion des élèves psychanalystes en 1953, due à l'obscurité du fonctionnement et à un certain autocratisme de l'institut qui est chargé de leur enseignement, une crise institutionnelle secoue la SPP. Cette crise mélange à la fois les problèmes de répartition des pouvoirs entre la société de psychanalyse et l'institut, le poids respectif des différents courants, et les pratiques - désapprouvées par presque tous à l'époque - de Lacan.
  En 1953, il démissionne de la  Société Psychanalytique de Paris et fonda avec d’autres (Lagache, Favez-Boutonier, Dolto) la Société Française de Psychanalyse,
 C'est aux environs de 1953-54, qu'il opère un virage qui le fait quitter l'hégélianisme (à la mode de Kojève) pour le structuralisme . Il introduit en 1953 des concepts qui deviendront fondamentaux dans son œuvre en l'espèce du triptyque : Réel, Symbolique, Imaginaire. Il commence à travailler à une théorie du signe en redécouvrant Saussure et en s'appuyant sur Jakobson. C'est aussi là qu'il commence à citer régulièrement la thèse de Claude Lévi-Strauss, "Les structures élémentaires de la parenté".

  En 1960, Henri Ey organise un colloque à l'abbaye de Bonneval sur le thème de l'inconscient : il y réunit les psychanalystes les plus brillants de la jeune génération, des philosophes comme Gilles Deleuze, Merleau-Ponty et Jean Hyppolite. Presque tous les débats se rapporteront de près ou de loin à la théorie lacanienne de l'inconscient, désormais formée dans ses grandes lignes et résumée par le mot d'ordre lacanien par excellence : « l'inconscient est structuré comme un langage ». Dés cette époque, en France, la psychanalyse se résume à ce positionnement : être avec ou contre Lacan. Il a acquis une position centrale et cristallise les débats.

  Les douze ans qui s'écouleront entre la fondation de la SFP et sa dissolution en 1965 sont une période de grands changements dans le paysage psychanalytique français. D'un point de vue institutionnel, il s'agira de dix ans de négociations pour que les psychanalystes ayant fait scission en 1953 soient reconnus par l'IPA. L'enquête de l'IPA se concentrera progressivement sur Lacan et ses séances dites courtes, cette longueur étant toujours inférieure à la norme de l'IPA. L'enquête conclura en 1963 que la SFP pourra recevoir l'agrément si elle retire à Lacan (et à Françoise Dolto) son titre de didacticien, c'est-à-dire qu'elle lui enlève le droit de former des psychanalystes et de continuer son enseignement. Cela provoqua l'éclatement de la société fondée par Daniel Lagache, tous ceux ne pratiquant pas et ne soutenant pas la technique de Lacan se voyant condamnés à l'exclusion des instances internationales s'ils continuent à protéger Lacan.

  Ainsi naîtra en 1964 l'Association psychanalytique de France, sous les auspices de Daniel Lagache, Jean-Bertrand Pontalis, Didier Anzieu et Jean Laplanche. Pour les lacaniens fidèles, il s'agira de l'École française de psychanalyse, bientôt renommée école freudienne de Paris.


  C'est donc à soixante trois ans que Lacan, poussé par les circonstances, doit fonder sa propre « école ». Son succès s'avèrera fulgurant. Les statuts de la nouvelle école, autocratiques en ce que Lacan y préside à tout, sont aussi beaucoup plus avantageux pour les plus jeunes car ils sont moins hiérarchisés. Il n'y a en effet qu'un rang hiérarchique à proprement parler : celui qui sépare Lacan des autres. Les organes décisionnels sont toujours composés par lui et n'outrepassent jamais ses avis. La publication des Écrits en 1966 lui apporte une célébrité longtemps attendue : il fait dorénavant partie des ténors du structuralisme et son nom est cité à côté de ceux de Claude Lévi-Strauss, Roland Barthes et Michel Foucault. Cette célébrité nouvelle amène un afflux important de jeunes à l'EFP, jeunes qui se mettent à imiter son style, s'habiller et parler comme lui.

  Il introduit en 1969 une pratique expérimentale pour habiliter un psychanalyste comme étant analyste de l'école, la passe, qui se révèlera à la fois être un facteur de dissension et un échec selon l'aveu même de Lacan. Facteur de dissension parce que l'adoption de cette procédure provoque immédiatement une scission : plusieurs membres historiques dont François Perrier, Piera Aulagnier et Jean-Paul Valabréga démissionnent de l'EFP et fondent le quatrième groupe. Un échec, parce que cette procédure, faite pour éviter les pièges de l'idéalisation et de la bureaucratisation va avoir l'effet inverse de celui souhaité. En onze ans, seulement dix-sept personnes « passeront » avec succès.

  Peu après la fondation de son école, Lacan opère un nouveau tournant dans son enseignement, qu'on appellera la        « relève logiciste ». Suite aux interventions du tout jeune Jacques-Alain Miller, Lacan se tourne vers Frege, Gödel et la topologie. Son but est d'assurer que la réception de son enseignement ne soit pas sujette aux dérives qui ont marqué selon lui la réception de Freud. Les nœuds, les formes impossibles, les mathèmes vont désormais envahir les séminaires du maître et les rendre encore plus difficiles d'accès. Lacan espère ainsi sortir définitivement du caractère encore trop descriptif de ce qu'il qualifiera désormais de linguisterie. Après avoir suturé temporairement le sort de la psychanalyse à celui des sciences sociales, c'est l'échappée vers les sciences exactes : « Seule demeurait, unique aliment de l'hermite au désert, la mathématique. »[12] Maintenant qu'il n'est plus lié à aucune négociation, sa pratique en tant qu'analyste relève quasiment de l'expérimentation débridée. Il peut aussi bien demander à une personne de venir trois fois pour trois séances éclairs de quelques minutes dans la même journée et la garder une heure entière la semaine d'après. Il avait déjà l'habitude de se lever, de parler, de manger, d'écrire pendant les séances : dorénavant il joue aussi avec des bandes de Möbius, des bouts de ficelle et de papier. Il reçoit à son cabinet tout le jour durant un flot ininterrompu de personnes. Les choses en sont à ce point que souvent on ne prend même pas rendez-vous.

  Profitant de la réforme des universités causée par les événements de mai 1968, Lacan, d'abord assisté de Serge Leclaire, tente de s'implanter dans l'université par le biais d'un département de psychanalyse à Vincennes (Paris VIII). Malgré la proposition du président du département, il n'y occupera aucun poste, mais le département sera une sorte de bastion lacanien. Cette dernière expérience cristallisera les oppositions déjà existantes entre différents courants au sein de l'EFP. La reprise en main du département au nom de Lacan par Jacques-Alain Miller en 1974, marquée par le remplacement de plusieurs chargés de cours, provoqua une vive polémique à l'intérieur et à l'extèrieur de la faculté, chez les psychanalystes et les non-psychanalystes[13]. Quelques années plus tard, le suicide d'une analyste ayant échouée à la procédure de la passe sert de révélateur aux dissensions d'une école dont beaucoup doutent qu'elle soit encore dirigée par le maître et non par son entourage proche. Lacan en effet a des absences, se montre de plus en plus fatigué et délègue de plus en plus à son gendre Jacques-Alain Miller la gestion des affaires. Il décide de dissoudre l'EFP[14]. Après quelques années de crise perpétuelle, l'EFP, seule école fondée par Lacan, est dissoute.

Atteint d'un cancer qu'il refuse de soigner, Lacan s'enferme dans un mutisme de plus en plus complet, il arrête ses activités autres que l'analyse. Il décède des suite d'une insuffisance rénale le 9 septembre 1981.

Quelques photos




                

 
















 


            

          

Sa bibliographie


1931    Structures des psychoses paranoïaques, Semaine des Hôpitaux de Paris, 1931.

1932    De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, Paris: Seuil, 1975.

1933    Hiatus Irrationalis Le Phare de Neuilly, 1933 et Le Magazine Littéraire, 1977.

1934    Intervention sur l'exposé de Ch. Odier: "Conflits instinctuels et bisexualité", Revue Française de Psychanalyse, 1935.
Intervention sur l'exposé de M. Friedman: "Quelques réflexions sur le suicide", Revue Française de Psychanalyse, 1935.
 
1936    Le stade du miroir. Théorie d'un moment structurant et génétique de la constitution de la réalité, conçu en relation avec l'expérience et la doctrine psychanalytique, Communication au 14ème Congrès psychanalitique international, Marienbad, International Journal of Psychoanalysis, 1937.
Au-delà du principe de réalité, Evolution Psychiatrique, 1936 et Écrits, Paris: Seuil, 1966.
 
1949    Collaboration à la rédaction du "Réglement et doctrine de la Commission de l'Enseignement de la Société Psychanalytique de Paris" Revue Française de Psychanalyse, 1949, La scission, 1953 et Ornicar?, 1976.

1950 et Écrits, Paris: Seuil, 1966.

1953  Le mythe individuel du névrosé ou Poésie et Vérité dans la névrose, Centre de Documentation Universitaire,
 
1954   Le séminaire, Livre I: Les écrits techniques de Freud, 1953-1954 (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1975.
 
1955 Le séminaire, Livre II: Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, 1954-1955, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil,
Le Séminaire de la lettre volée, La Psychanalyse,  et Écrits (Avec Ouverture de ce recueil), Paris: Seuil,
 
1956   Le séminaire, Livre III: Les psychoses, 1955-1956, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil,
 "La relation d'objet et les structures freudiennes" Livre IV 1956-1957,

1956-1957  Livre IV: La relation d'objet, , (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1994.


1958-1959,  "Le désir et son interprétation" Livre VI

1960   Livre VII: L'Ethique de la psychanalyse, 1959-1960, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1986.
 
1961  Livre VIII: Le transfert, 1960-1961, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1991.
 
1962  Le séminaire, Livre IX: L'Identification, 1961-1962, unpublished.
 
1963    Le séminaire, Livre X: L'Angoisse, 1962-1963, unpublished.

 1964  Le séminaire, Livre XI: Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, 1964, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1973.
 
1965  Le séminaire, Livre XII: Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, 1964-1965, unpublished.

1966   Le séminaire, Livre XIII: L'Objet de la psychanalyse, 1965-1966, unpublished.

 
1967    Le séminaire, Livre XIV: La logique du fantasme, 1966-1967, unpublished.

1968   Le séminaire, Livre XV: L'acte psychanalytique, 1967-1968, unpublished.

1970   Le séminaire, Livre XVII: L'envers de la psychanalyse, 1969-1970,(texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1991.
Radiophonie, Scilicet, 1979. English: On Signs, Baltimore: Johns Hopkins, 1985.
Liminaire, Scilicet, 1970.

1971  Le séminaire Livre XVIII: D'un discours qui ne serait pas du semblant, 1970-1971,
 
1972   Le séminaire Livre XIX: ...Ou pire, 1971-1972,
 
1973   Le séminaire, Livre XX: Encore, 1972-1973, (texte établi par Jacques-Alain Miller), Paris: Seuil, 1975.
Telévision, Paris: Seuil, 1973.
 
1974  Le séminaire Livre XXI: Les non-dupes errent, 1973-1974,
R.S.I., séminaire du 10/12/1974, Ornicar?, 1975.
R.S.I., séminaire du 17/12/1974, Ornicar?, 1975.
 
1975. Le séminaire Livre XXII: R.S.I., 1974-1975, Ornicar?,

1976  Le séminaire Livre XXIII: Le sinthome, 1975-1976, Ornicar?, 1976-1977.

 1977  Le séminaire Livre XXIV: L'insu que sait de l'une bévue s'aile à mourre, 1976-1977, Ornicar?, 1977-78-79.

1978. Le séminaire Livre XXV: Le moment de conclure, 1977-1978, Ornicar? 1979.

1979    Le séminaire Livre XXVI: La topologie et le temps, 1978-1979, unpublished.
 
1980  Le séminaire Livre XXVII: Dissolution, 1980, Ornicar? 1980-81.



Sources; biographie de Lacan1, biographie2
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